Dès les premières secondes de “The Monkey“, on devine que High On Wheels n’est pas là pour proposer une balade de santé. C’est brut, ça sent la Fuzz et la poussière du désert. En enregistrant live ces sept nouveaux titres du présent pour mieux capturer la rage et l’électricité à l’instant T, les intéressés ont décidé de jouer franc jeu et balancent un son taillé dans la sueur. On pense forcément à Fu Manchu ou Truckfighters, mais High On Wheels garde une patte bien à lui, plus rugueuse, surtout pour ce qui est des parties vocales, qui colle parfaitement à l’esprit du genre.
Le trio parisien ne prétend aucunement réinventer le stoner, mais s’applique à en livrer une version sincère, puissante et viscérale. Et c’est exactement là que réside la force du disque : dans cette authenticité, ce refus de la pose, ce goût pour le son vrai, un peu sale, mais vibrant.
Avec “The Monkey“, High On Wheels réalise un troisième album solide, rappelant avec force que le heavy-rock, ici enrobé d’une bonne couche de gras, n’a pas besoin d’esbroufes pour être efficace. Un disque définitivement taillé pour la scène et une sacrée bonne raison pour faire chauffer les amplis. En poussant les potards jusqu’à 11, cela va de soi.
